300 millions de livres sterling. C’est le montant total des accords d’investissements annoncé par le Royaume-Uni, à l’occasion de la tournée africaine de la première ministre Theresa May cette semaine. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de Downing Street, publié sur le site du gouvernement ce jeudi.
Selon les informations relayées dans le document, ce montant devrait être investi dans plusieurs secteurs et devrait générer plus de 3 000 emplois à travers le continent, principalement dans les pays visités, à savoir l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigéria.
Si cette série d’accords est annoncée comme prolifique en terme d’emplois et de revenus pour les pays du continent, elle représente surtout la première étape d’une stratégie de conquête du marché africain par Londres, en plein Brexit.
« Les accords annoncés aujourd’hui démontrent les liens commerciaux et d’investissement déjà étroits entre le Royaume-Uni et les pays africains, et le potentiel qui existe pour d’autres entreprises britanniques de tirer le meilleur parti des opportunités croissantes sur le continent.», a indiqué la première ministre Theresa May, qui a également ajouté que son pays envisage accroître ses exportations vers le continent.
Ayant récemment annoncé son intention de faire du Royaume-Uni le premier partenaire commercial du continent parmi les pays du G7 d’ici 2022, la première ministre May espère renforcer les échanges commerciaux de Londres avec les pays africains, échanges qui ont atteint un volume de 31 milliards de livres sterling en 2017, selon les chiffres officiels.
Avec agenceecofin