Les principaux partis d’opposition se sont retrouvés lundi au siège de l’UDPS à Kinshasa pour peaufiner leur stratégie, après l’invalidation par la Céni de six candidats à la présidentielle dans ce pays. Ils ont discuté d’« un plan d’action commun » en vue des élections générales du 23 décembre prochain dans ce pays.
Pour le moment, ce plan d’action n’a pas encore été adopté définitivement, mais déjà les principaux leaders de l’opposition congolaise se sont entendus sur « le principe de l’unité d’action ». « Il y va de notre survie, il y va de notre victoire aux élections du 23 décembre », explique l’un d’eux.
En attendant, ils ont convenu des grandes lignes d’un plan d’action commun en vue de concrétiser cette unité. Elle passe d’abord et avant tout par le choix d’un candidat unique à la présidentielle, « c’est notre principal défi » reconnaît un autre opposant congolais.
Ce qui implique pour eux « un programme politique commun ». Un secrétariat technique va se pencher sur la question. Son objectif, tenter d’harmoniser les points de vue.
L’opposition a également décidé d’une stratégie commune de surveillance des élections. « Nous avons près de 90 000 bureaux de vote dans le pays, aucun d’entre nous ne peut les couvrir tout seul », selon notre source.
Enfin, l’opposition congolaise prévoit d’organiser d’ici les élections des actions communes de grande envergure. Pas seulement à Kinshasa, mais aussi à l’intérieur du pays et à l’étranger.
Le premier test de leur volonté d’union aura lieu le 15 septembre, date de la rentrée politique en RDC. Les leaders d’opposition ont décidé d’organiser ce jour-là une grande action dans le pays. Mais pas question d’en dévoiler la nature pour l’instant.
Aujourd’hui, tous les états-majors sont en train de plancher sur cette ébauche. Ils doivent se retrouver dans quelques jours pour une mise en commun et son adoption avant de se mettre en ordre de marche.
Avec RFI