Ils se nomment Mamadou Talata Doula, Ousmane Bocoum et Alioune Ndour Diouf. Lors de la création de Sunu en 1998, le Nigérien, le Sénégalais et le Centrafricain font partie des actionnaires fondateurs aux côtés de Pathé Dione.
En 2011, Mamadou Talata Doula quitte le groupe en faisant valoir ses droits à la retraite puis attaque Pathé Dione, l’accusant d’avoir perçu de manière indue des rémunérations en tant que directeur général et président du conseil d’administration de la filiale nigérienne de Sunu.
Début 2013, Mamadou Talata Doula est embauché par Raymond Farhat, alors directeur général de Saham Finances, pour diriger la nouvelle filiale du groupe marocain au Niger…
« IL SE PEUT QU’ALIOUNE NDOUR DIOUF AIT VOULU PROFITER DE L’ARGENT PROPOSÉ PAR SAHAM. »
C’est lui qui cède début 2017 les premières parts de Sunu à Saham. Ousmane Bocoum et Alioune Ndour Diouf en feront autant quelques semaines plus tard.
Le choix de ce dernier, patron d’Axa Sénégal pendant dix-huit ans et directeur des opérations en Afrique subsaharienne francophone du groupe français pendant six ans, constitue en revanche une réelle surprise.
« Il était très proche de Pathé Dione, commente un financier. Il se peut qu’Alioune Ndour Diouf ait voulu profiter de l’argent proposé par Saham. » Contacté par courriel, l’intéressé n’a pas répondu à nos questions.
Avec jeuneafrique