La Première ministre britannique, Theresa May (photo), entame ce mardi une tournée africaine qui devrait la conduire en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya, où elle devrait échanger avec les dirigeants africains sur des questions liées à la sécurité et à la promotion du commerce et des investissements, dans la perspective du Brexit.
A la tête d’une délégation de 29 dirigeants d’entreprises britanniques dont le directeur exécutif du London Stock Exchange, David Schwimmer et le directeur du groupe Standard Chartered pour les marchés émergents, Bill Winters, Theresa May sera la première Premier ministre britannique à se rendre en Afrique subsaharienne depuis 2013 et la première à se rendre au Kenya depuis plus de 30 ans.
Cette tournée intervient à tout juste un an de l’entrée en vigueur du Brexit et à un moment où Londres s’emploie à préparer les accords commerciaux qui devraient se substituer à ceux conclus par l’Union européenne (UE).
«Alors que nous nous préparons à quitter l’Union européenne, le moment est venu pour le Royaume-Uni d’approfondir et de renforcer ses partenariats à travers le monde.», a déclaré Theresa May dans un communiqué. Et d’ajouter : «Je suis impatiente de discuter de la manière dont nous pouvons le faire aux cotés de l’Afrique, afin de contribuer à la réalisation d’investissements importants et à la création d’emplois».
En Afrique du Sud, première étape de sa tournée, la dirigeante conservatrice britannique prononcera au Cap, un discours axé sur l’économie. Elle s’entretiendra également avec le président Cyril Ramaphosa et rencontrera des jeunes et des chefs d’entreprises du pays.
Mme May rencontrera mercredi à Abuja, le président nigérian, Muhammadu Buhari, avant de se rendre à Nairobi pour s’entretenir avec le président kényan, Uhuru Kenyatta.
Dans les deux pays, Mme May discutera des mesures visant à décourager les migrations vers l’Europe et à améliorer la coopération en matière de sécurité et de lutte contre les groupes terroristes Boko Haram en Afrique de l’Ouest et Al-Shabaab en Somalie. Elle devrait signer des accords de coopération économique et visiter des troupes britanniques au Kenya qui ont formé des soldats dans la région dans le domaine du désamorçage des bombes artisanales.
D’après Downing Street, Theresa May devrait, à cette occasion, annoncer «un soutien supplémentaire pour lutter contre l’instabilité dans toute la région».
Avec agenceecofin