Un colloque de deux jours, destinée à repenser le modèle de financement du Crédit foncier du Cameroun (CFC), s’est achevé mercredi dans la capitale du pays, Yaoundé, a constaté APA sur place.
Organisée en partenariat avec Shelter Afrique, une institution spécialisée dans le financement de l’habitat, cette assise a également accueilli des intervenants venus de Côte d’Ivoire, de Ghana, du Kenya, du Maroc, de Nigeria, du Rwanda et du Sénégal.
Il s’est agi de recueillir des éléments permettant de construire un «business model» enrichi de financement des programmes et ensembles immobiliers au Cameroun, un pays qui connaît actuellement un déficit d’un million d’unités, selon les chiffres officiels.
Le colloque de Yaoundé, selon les officiels, «permettra de renforcer les capacités des acteurs du secteur de l’immobilier dans les domaines contraignants afin d’améliorer leur accès au financement et conséquemment la performance dans la production de l’immobilier».
Selon le CFC en effet, non seulement la production nationale de masse des logements peine à atteindre le niveau escompté, mais en plus l’offre de logements décents est largement insuffisante et les financements disponibles pas ou faiblement consommés.
Ce à quoi s’ajoute la difficulté de mobilisation des ressources pour les grands programmes, dans un contexte où «la problématique du financement de l’immobilier reste une question noueuse».
Le Cameroun, note-t-on, dispose d’un programme de construction de 10.000 logements sociaux à l’horizon 2020 prévu dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), une option qui connaît des fortunes diverses sur le terrain.
Dans la même veine, une politique de construction d’habitats destinés au grand public dans chaque capitale régionale a été annoncée dans le cadre du Plan d’urgence triennal lancé voici deux années, mais qui tarde à prendre corps.
Avec actucameroun