Birahima Téné Ouattara, le frère cadet du Président de la Côte d’Ivoire M. Alassane Ouattara, s’est vu opposer un refus par Air France lorsqu’il voulait embarquer sur un vol de la compagnie pour Paris, selon La Lettre du Continent. Cette information confirme bien la chute de la température entre Abidjan et Paris.
L’affaire Air France – Birahima Téné Ouattara
Quand la France commence à lâcher un régime, elle utilise tous ses tentacules pour lui envoyer des signaux. Le rapport très critique des ambassadeurs de l’Union européenne envers le pouvoir du Président Alassane Ouattara, assumé par le diplomate français Jean-François Valette, n’est qu’un de ses signaux négatifs.
L’entourage proche du Président Alassane Ouattara en a reçu un autre comme le révèle le confrère dans son numéro du N°782 du 22 aout 2018. En effet, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour la France, le ministre des Affaires présidentielles et frère cadet d’Alassane Ouattara, M Birahima Téné Ouattara s’est vu opposer un refus d’embarquer sur le vol de la compagnie Air France.
La raison de ce refus, le haut dirigeant de la Côte d’Ivoire, bien que muni d’un passeport diplomatique, avait moins de 90 jours de validité sur son document de voyage. Et comme les lois dans “l’espace Schengen” ne permettent pas ce type de document, Air France a refusé de faire une exception pour le frère cadet du Président Alassane Ouattara.
Ce refus pour motif pas très crédible a provoqué des interrogations chez les dirigeants ivoiriens. Le Directeur régional Afrique de l’Ouest d’Air France, M. Philippe Barbieri a donc été convoqué expliquer les raisons de cet affront.
Selon une source à la présidence ivoirienne, le responsable de la compagnie convoqué pour explication « a présenté des excuses d’Air France au ministre. Ce chapitre est clos, donc il n’y a pas de problème.»
Il n’empêche qu’un tel refus aurait été impossible lorsque les relations entre Abidjan et Paris étaient au beau fixe. Tout le monde dans l’espace Schengen sait que le ministre ivoirien ne serait jamais resté en France au-delà de la durée de son séjour. Et s’il devait en être autrement, il aurait fait prolonger la durée de validité de son passeport à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France en un temps deux.
Avec afrique-sur7