Selon le dernier rapport de l’agence internationale de l’énergie (AIE), l’Arabie Saoudite est redevenue le premier producteur mondial de pétrole brut après avoir augmenté sa production de plus de 400 000 barils par jour depuis le début de l’année. Celle des Etats-Unis, son principal challenger dans le classement, a par contre reculé de 460 000 barils par jour.
Le pays avait perdu sa place en 2015 au profit des Etats-Unis qui bénéficiaient du boom des hydrocarbures de schiste. Les Etats-Unis étaient également devenus le premier producteur de gaz naturel. L’approvisionnement saoudien a culminé à 10,65 millions de barils par jour en juillet dernier, avant de ralentir légèrement le mois d’après à 10,60 millions, rappelle Les Echos. Quant à la moyenne de sa production, elle s’est établie à 10,36 millions de barils par jour depuis le début de l’année, soit 200 000 barils par jour de plus que l’année dernière.
Une surproduction qui devrait aggraver la chute des prix du pétrole, ce qui fragilisera davantage l’économie de plusieurs pays producteurs. La production de l’OPEP est d’ailleurs passée à 33,47 millions de barils par jour en août, un record. Celle-ci a notamment été tirée vers le haut par le Koweït et les Emirats Arabes Unis où la production a atteint des niveaux jusqu’ici inégalés.
Les analystes et experts du marché placent toujours leurs espoirs dans l’éventualité d’un consensus à Alger fin septembre pour geler l’offre et permettre aux prix de redécoller après plus de deux ans dans la tourmente.
avec agenceecofin