Contrairement au reste de la zone euro, le PIB de la première puissance économique d’Europe a accéléré au printemps. Et l’ampleur de ce rebond a dépassé toutes les prévisions.
Le moteur allemand carbure à plein régime. La croissance de la première puissance économique d’Europe a accéléré au deuxième trimestre. Le PIB a augmenté de 0,5% par rapport aux trois mois précédents, a annoncé ce mardi l’office fédéral des statistiques Destatis. Une croissance supérieure à la à ce qu’attendaient les économistes interrogés auparavant par le fournisseur de services financiers Factset. Ces derniers s’attendaient à une hausse de 0,4%, ce qui aurait déjà traduit une accélération par rapport au premier trimestre où le PIB a augmenté de 0,3%.
“L’économie allemande continue de progresser”, note Destatis avec 16 trimestres consécutifs de hausse du PIB. Il s’agit du plus long cycle de croissance pour l’Allemagne depuis 1991.
Les investissements ont “légèrement augmenté”
La première économie européenne reprend de la vitesse après le coup de mou du début d’année, comparé aux croissances trimestrielles de 0,9%, 0,6%, 0,7% puis 0,6% enregistrées en 2017. L’Allemagne se distingue par ailleurs au sein de la zone euro, où la croissance a encore ralenti au deuxième trimestre, passant de 0,4% à 0,3%.
L’économie a été principalement soutenue par la demande intérieure, tandis que les importations et exportations ont augmenté malgré la période houleuse sur le front du commerce international. Les investissements, point faible de Berlin à qui ses partenaires reprochent souvent d’accumuler sans dépenser, ont “légèrement” augmenté notamment dans la construction, détaille Destatis.
Avec AFP