Au Kenya, les achats de produits alimentaires ont franchi pour la première fois sur un semestre, le cap des 100 milliards de shillings entre janvier et juin dernier, rapporte Businessdailyafrica.
D’après les chiffres diffusés par le Bureau kényan des statistiques (KNBS), la facture des importations a atteint 108,51 milliards de shillings (1 milliard $), soit un bond de 12,5% par rapport à la même période un an plus tôt. Les principaux produits importés sont notamment le maïs, la farine de blé, le riz et le sucre.
L’alourdissement de l’enveloppe consacrée à l’approvisionnement alimentaire du Kenya reflète sa dépendance à l’égard du marché international liée notamment au faible niveau de transformation des articles agricoles.
En effet, d’après la BAD, 91% des produits agricoles exportés par le Kenya sont sous forme brute ou semi-transformée. A cela, s’ajoute l’insuffisance des ouvrages d’irrigation, qui rend vulnérable la performance de l’agriculture aux fluctuations climatiques et augmente la fréquence des recours aux importations.
L’agriculture fournit près du tiers du PIB du Kenya.
Avec agenceecofin