Le comité régional de facilitation des échanges (CRFE) a tenu sa première réunion le 24 juillet dernier en vue pour adopter une approche régionale dans la mise en œuvre de l’accord de facilitation des échanges (AFE) défini par l’Organisation Mondiale du Commerce.
C’est une rencontre qui a permis aux représentants des ministères du commerce, au secteur privé et à l’administration des douanes des huit pays membres de l’UEMOA, de se concerter afin d’harmoniser les méthodes nécessaires à l’exécution de certaines dispositions de l’AFE. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la compétitivité du commerce et à l’intégration régionale.
Plusieurs actions ont été déjà mises en œuvre. Il s’agit entre autres de l’opérationnalisation du comité régional de facilitation des échanges (CRFE) ; du lancement d’un mécanisme régional d’alerte sur les obstacles au commerce des pays de l’espace ; le développement d’une étude sur la dématérialisation du certificat d’origine qui a par la suite été validée ; de l’accompagnement de la commission et des pays membres dans le développement de rapport de surveillance commerciale et de la réalisation d’une étude portant sur la mise en œuvre du code à barre.
De l’avis du directeur du commerce (Département du marché régional et de la coopération, commission de l’UEMOA), Cléophas Houngbedji, « L’ambition que cette institution poursuit, c’est d’intensifier les échanges commerciaux dans ses zones d’intervention. Pour cela, il est plus que nécessaire de tout mettre en œuvre pour fluidifier les échanges. » . « Au sein d’un espace, il y a la libéralisation des échanges, soutenue par un agrément accordé aux produits originaires. Pour permettre une intensification des échanges intracommunautaires, il faut trouver des moyens pour que ces documents circulent correctement au sein de l’Union. Malheureusement, nous constatons qu’ils font l’objet de refus dans certains pays pour faute de conformité », a-t-il ajouté.
Le conseiller Pierre Bonthonneau expert associé en facilitation des échanges chez International Trade Centre de préciser, « Une fois le cadre règlementaire mis en place, il faudra que l’UEMOA accompagne, sur le terrain, les chambres de commerce, les ministères et le secteur privé à s’approprier cette nouvelle démarche ».
Il sera présenté au cours des travaux, les plans d’actions nationaux et communautaires de dématérialisation du certificat d’origine ainsi que l’étude portant sur la mise en place du code à barre dans les territoires appartenant à l’Union.
Avec ecodufaso