Rien ne prédestinait ce fonctionnaire français à devenir le PDG de l’une des plus grandes banques de l’Afrique de l’Ouest.
Quel est donc le secret de la BOA, devenue en si peu de temps l’une des plus respectables banques du continent africain ? « Il n’y a aucun mystère, mais il est clair que la BOA est une expérience atypique, ce qui la rend d’ailleurs sans doute si attachante aux yeux de beaucoup », nous répond celui qui fait de la discrétion un ingrédient nécessaire à l’activité de la banque.
En créant la première Bank of Africa-Mali en 1982, il donnait la preuve qu’il était possible de développer une banque à capitaux entièrement privés, à dominante et sensibilité africaines. En deux ans, le marché sanctionnera positivement cette première expérience, aujourd’hui dupliquée dans plus d’une dizaine de pays africains. Les établissements de la BOA sont regroupés aujourd’hui au sein de la société African Financial Holding (AFH), devenue BOA Group. A force de travail et de ténacité, Paul Derreumaux, qui a réussi la parfaite symbiose entre les culture occidentale et africaine, a hissé les banques de la BOA dans le rôle de leader au Bénin, à Madagascar, et bientôt dans un troisième pays.
avec lesafriques