Un atelier pour accélérer la dynamique d’intégration régionale se déroule actuellement à Ouagadougou, organisé par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), l’Union européenne et le Centre du commerce international (CCI).
Au cœur des discussions, qui se sont ouvertes hier et dureront jusqu’à vendredi, la non reconnaissance de certains documents et des tracasseries sur les corridors, une question qui fait l’objet d’un projet financé par l’UE et le CCI (PACCIR), et plus globalement la facilitation des échanges, la surveillance de la politique commerciale commune, le mécanisme de mise en place du code à barre au sein des Etats membres de l’Uemoa.
Il s’agit d’harmoniser les pratiques des Etats et la mise en œuvre de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges. Un sujet clef pour la circulation des produits agricoles dans la région.
Selon le directeur du commerce au sein de l’UEMOA, Cléophas Boladji Houngbedji, pour permettre une intensification des échanges intracommunautaires, il faut, entre autres, trouver des moyens pour que les certificats d’origine puissent être authentifiés et circuler au sein de l’Union, rapporte Burkina24.
Avec commodafrica