Axa Mansard, la filiale au Nigéria du groupe français d’assurance et de gestion d’actifs Axa Group, a, au cours du premier semestre 2018, engagé 3,9 milliards de nairas (devise nigérianne), soit l’équivalent de 10,7 millions $, en guise de contribution à la construction d’un nouvel hôpital de classe internationale.
Ce projet annoncé depuis 2017 connait la participation de la Banque Africaine de Développement (engagée à hauteur de 20 millions $) ou encore la Société Financière International (qui contribuera pour près de 8,5 millions $). La ressource apportée par Axa Mansard a pris la forme d’un prêt avec un délai de grâce d’un an, et qui génèrera un taux d’intérêt de 22,5%
L’argent selon les responsables du groupe d’assurance, servira à financer l’acquisition des terrains qui recevront le centre hospitalier, mais aussi à faire face aux procédures de pré-approbation. Une autre partie du financement doit encore être mobilisée via un endettement.
Il est prévu que cette phase soit achevée à la fin premier semestre 2018 et, normalement, Axa Mansard devrait alors convertir son prêt en apport en fonds propres. Cette évolution sera assez cohérente, dans la mesure où l’assureur indique que sa participation entre en droite ligne avec son objectif, visant à se renforcer dans le segment des services d’assurance maladie.
Le projet consiste en la construction d’un nouvel hôpital d’une capacité de 150 lits, et qui offrira des services de soins de santé modernes et de haute qualité, selon ses promoteurs.
Le français Axa Group est devenu la maison mère d’Axa Mansard, en rachetant complètement, en 2014, pour 198 millions d’Euros, Assur Africa Holding, qui détenait 77% de Mansard Insurance, le plus important groupe d’assurance coté sur le Nigerian Stock Exchange.
Malgré une hausse de ses primes nettes collectées à 9,5 milliards de Nairas à la fin juin 2018 contre 6,5 milliards de nairas à la même période en 2017, l’assureur nigérian a terminé la période sur un bénéfice net en repli à 1,5 milliard de nairas, contre 2,1 milliards en juin 2017. Une contreperformance due à une reprise moins importante des primes de réassurance.
Avec agenceecofin