Les maladies cardiovasculaires, le cancer et le Sida sont les premières causes de mortalité au XXIe siècle. Alors que le cancer ne sera pas vaincu dans un proche avenir, le Sida pourrait l’être d’ici la fin du siècle, selon des chercheurs interrogés par Sputnik.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, 41 millions de personnes meurent chaque année de maladies non-infectieuses, ce qui représente 71% de tous les cas de mortalité. Le plus grand nombre de décès est provoqué par les maladies cardiovasculaires: 17,9 millions de personnes.
Le cancer est le deuxième principal «tueur» pour les êtres humains, selon l’OMS. Il a fauché la vie de 8,8 personnes en 2015. Une personne sur six meurt de cette maladie.
Dans les pays en développement, les cancers sont notamment dus aux changements dans les habitudes alimentaires (moins d’aliments végétaux et plus de protéines, de graisse et de carbohydrates) et à la pollution, a indiqué à Sputnik le professeur Sergueï Tiouliandine. L’obésité est, selon lui, une sorte d’épidémie dans les pays industrialisés et en développement, par exemple en Chine. Et cela augmente le risque de formation de tumeurs malignes.
Il est pour l’instant impossible de venir au bout du problème du cancer, selon l’expert.
Le Sida a déjà emporté la vie de plus de 35 millions de personnes, selon l’OMS. Le monde comptait 36,7 millions de séropositifs à la fin 2016.
«On peut supposer que d’ici la fin du siècle, nous viendrons à bout du VIH et du Sida», a indiqué Edouard Karamov, spécialiste en immunochimie. Le facteur clé du succès sera la création d’un vaccin contre le VIH, selon lui.
Avec sputnik