En marge de la conférence bilan sur le bilan des équipes africaines à la Coupe du Monde Russie 2018 qui se tient depuis ce 21 juillet au Maroc, le président de la Confédération africaine de football a annoncé de nouvelles règles pour l’organisation des compétitions en Afrique.
A l’entame de son discours qui donnait le ton de la conférence sur le bilan des équipes africaines à la Coupe du Monde Russie 2018 Ahmad Ahmad s’est tout d’abord félicité de la qualité d’organisation de la coupe du monde par la Russie, « Vous l’avez constaté comme moi, la Russie n’a pas lésiné sur les moyens colossaux, sur des conditions optimales, sur des hommes et des femmes totalement acquis à la cause et qui ont rendu leur pays une terre d’accueil incroyable. » a claironné le président de la CAF.
Le malgache estime que l’Afrique est capable de tels exploits pour l’organisation de ses échéances sportives dont la Coupe d’Afrique des Nations, le CHAN ou la Ligue des Champions entre autres.
« Mais il faut être prudent lorsque nous parlons de nos capacités dans l’organisation….. Et, bien sûr, il faut aussi être réalistes, être conscients de nos possibilités, conscients de nos limites et surtout conscients de nos faiblesses. Mais en revanche, il ne faut pas, il ne faut plus, comme on dit en langage populaire AVOIR LES YEUX PLUS GRANDS QUE LE VENTRE. -Il ne faut plus candidater pour organiser une compétition en misant sur d’hypothétiques moyens absents au moment de l’envoi de la candidature. -Il ne faut plus concourir sans évaluer les besoins et les limites de son propres pays. -Il ne faut plus miser sur le virtuel ou les promesses. Nous devons rompre avec l’approximatif et les promesses politiques qui souvent ne présentent aucune garantie. Nous devons arrêter de surestimer nos ambitions. Nous devons rompre avec nos vieilles habitudes qui nous font rêver avec de faux calculs, de fausses garanties. »
Ahmad Ahmad fonde un espoir sur cette conférence pour trouver une forme nouvelle qui permettra à l’Afrique d’impressionner le monde à l’image de la Russie. C’est d’ailleurs le prétexte de cette entrevue. « Je voudrai avec vous aborder cette nouvelle vision de tout ce que l’on peut revoir dans notre système d’organisation des compétitions. Et ce, qu’elles soient prestigieuses ou pas, qu’elles soient celles des hommes, des femmes ou des jeunes. Je voudrai que l’on discute et que l’on décide de nouvelles règles propres à nous faire rentrer dans une nouvelle ère : l’ère de la quasi parfaite organisation, l’ère de la planification, l’ère de la rigueur et l’ère du travail bien fait. »
De nouvelles règles qui vont s’appliquer aux échéances futures. Rien ne filtre sur la probabilité que ces mesures s’appliquent aussi pour l’édition 2019 de la biennale du football Africain annoncée au Cameroun dans quelque 11 mois. Alors que des anonymes et autres analystes relèvent à coups de commentaires « le retard » qu’accuse le pays de Paul BIYA, la troisième mission d’inspection de la CAF sera dans la quinzaine du mois d’août au Cameroun.
Reste donc à savoir si, avec les résolutions de la conférence de Rabat, ces émissaires viendront avec quelques nouvelles instructions pour corroborer si le Cameroun aura à s’apprêter pour le jour dit.
Avec camerounweb