Dans l’édition 2018 de son rapport sur les villes africaines, l’ONU Habitat sort des sentiers battus et revient sur des cas d’écoles, qui démontrent comment l’Afrique peut envisager de financer sa stratégie de développement par des investissements directs étrangers (IDE) dans ses villes.
Il ressort du rapport que les IDE, s’ils sont orientés sur des secteurs à fort besoin capitalistiques, mais avec un faible impact sur la création d’emplois, peuvent devenir une source d’inégalités.
Il suggère donc aux gouvernements africains d’adopter des politiques urbaines solides, appuyé par la planification et de bons systèmes financiers et juridiques, qui permettraient aux villes de la région d’accueillir les investissements étrangers dans une perspective plus inclusive.
Ainsi, selon ce rapport dont la production a été soutenue conjointement par la Banque Africaine de Développement et d’autres organisations, les villes africaines doivent occuper une place plus importante dans l’économie mondiale, en améliorant leur accessibilité, leur connectivité, leurs marchés et leur attractivité urbaine.
Cette édition du rapport sur les villes africaines est la quatrième du genre. L’ONU Habitat qui l’édite est une agence spécialisée de l’ONU, créée en 1978 et dont le siège est à Nairobi, au Kenya. Son but est de promouvoir des villes de développement durable pour fournir des abris pour tous.
Avec agenceecofin