Un journaliste a été expulsé de force lundi de la conférence de presse entre les Présidents américain et russe, quelques minutes avant son début, en raison d’un panneau portant l’inscription «Traité sur l’interdiction des armes nucléaires». Évacué de la salle, l’activiste a continué à résister aux forces de l’ordre.
Ce lundi, quelques instants avant la très attendue conférence de presse entre les Présidents Trump et Poutine, un journaliste accrédité tenant un panneau portant l’inscription «Traité sur l’interdiction des armes nucléaires» a été expulsé de la salle du palais présidentiel à Helsinki.
Plus tard, il a été identifié comme étant Sam Husseini, le directeur de la communication d’une organisation à but non lucratif basée à Washington qui couvrait le sommet Trump-Poutine en Finlande pour le magazine The Nation.
Au début, la sécurité s’est approchée de l’activiste pour avoir avec lui une conversation. Quelques minutes plus tard, il est revenu et a expliqué aux autres journalistes qu’il souhaitait poser une question sur les armes nucléaires. Selon le service de sécurité, les panneaux étaient interdits lors de cette conférence de presse. En même temps, le journaliste a brandi son panneau portant l’inscription «Traité sur l’interdiction des armes nucléaires».
Les médias ont publié une vidéo sur laquelle l’homme refuse de remettre son panneau à la sécurité, puis se fait expulser de la salle.
Les médias ont publié une vidéo sur laquelle l’homme refuse de remettre son panneau à la sécurité, puis se fait expulser de la salle.
À l’extérieur de la salle, il a continué à crier, interrogeant les gardes: «C’est la liberté de la presse, que diriez-vous de la presse libre?»
Après que le journaliste a continué à résister, les forces de l’ordre l’ont fait monter dans une voiture de la police. Peu après, elles sont retournées dans le palais présidentiel pour que le journaliste puisse récupérer ses affaires. Mais quand il a atteint l’endroit, il a sorti de nouveau son panneau et a commencé à expliquer qu’il voulait juste poser une question. Le discours s’est vite transformé en cris, et malgré sa résistance, le journaliste a été conduit hors de la salle.
L’incident n’a pas empêché la tenue de l’événement. Quelques minutes plus tard, les délégations et les chefs d’État se sont assis devant les micros pour donner leur conférence de presse.
Quand on a été rapporté cet incident au ministre russe des Affaires étrangères, il a plaisanté: «Était-il un membre des Pussy Riot?»
Selon la presse finlandaise, Sam Husseini est un écrivain et activiste politique. Sur son site internet, Husseini écrit qu’il est un journaliste indépendant à Washington, dont les articles sont publiés par The Nation, Consortium News et CounterPunch.
Avec sputnik