Cet audit vise à clarifier les soupçons de corruption émis par le Comité exécutif de l’Union africaine, qui réclamait notamment une suspension du budget de cet organe.
L’Union africaine (UA) vient de prescrire une enquête sur des soupçons de corruption au sein du Parlement africain.
Tout est parti d’une décision du conseil des ministres des affaires étrangères de l’UA, réunis le 29 juin dernier à Nouakchott (Mauritanie). En effet, cette instance qui siège en marge de la conférence des présidents, a proposé aux chefs d’Etats, de suspendre le budget du parlement panafricain, en raison « des irrégularités constatées dans le processus de recrutement. »
Le budget 2019 évalué à 14 milliards de francs Cfa, devait être adopté lors du sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UA ; un budget en hausse de 4 milliards de francs Cfa, par rapport à celui de 2018, qui est de 10 milliards seulement.
La conférence des chefs d’Etat, tenue le 02 juillet dans la capitale mauritanienne, avait pour but d’approuver le budget de l’institution panafricaine. Cependant, il a été décidé que ce budget ne sera exécutoire qu’à l’issue de l’audit de performance commandé par les chefs d’Etat lors de la 31ème session de la Conférence des chefs d’Etat.
Les résultats de cet audit sont attendus le 15 novembre prochain. Roger Nkodo Ndang, président de l’instance, a pour sa part affirmé qu’il n’a eu de cesse de demander cet audit pour l’institution qu’il dirige depuis 2015.
Avec journalducameroun