En confirmant qu’il ne briguerait pas un troisième mandat en 2019, Mohamed Ould Abdelaziz rebat les cartes tout en gardant la main. Tandis que la classe politique s’agite à l’approche des élections législatives et locales de septembre.
La Mauritanie est en effervescence, et pas à cause du sommet de l’Union africaine ou de la visite officielle du président Macron au début de juillet. Ce sont les élections législatives, municipales et régionales, prévues pour le début de septembre, qui mettent le monde politique en transe, car l’heure des alliances et des trahisons a sonné pour affronter ces échéances déterminantes.
La majorité est brinquebalante. Un certain nombre de ses membres inspirés, dit-on, par le Premier ministre, Yahia Ould Hademine, ont inondé les rues de Nouakchott de panneaux appelant le président Mohamed Ould Abdelaziz à se présenter en 2019 à la présidentielle pour la troisième fois.