Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, il est de plus en plus difficile de voyager aux Etats-Unis.
Les mesures de contrôle de l’immigration ayant été renforcées, les cas de détention de passagers, sans motif apparent, se sont multipliés. D’ailleurs, le président américain a récemment banni certaines nationalités d’entrée dans son pays.
Toutes ces mesures font le processus d’obtention de visa pour les Etats-Unis un véritable chemin de croix. Plusieurs jeunes en souffrent, qui espéraient aller au pays de l’Oncle Sam pour de diverses raisons allant toutes dans le sens de l’amélioration des conditions de vie. Même les personnalités plus où moins célèbres n’y échappent pas, comme en témoignent les mésaventures du footballeur Dwight Yorke, de l’historien Henry Rousso et du fils de Mohammed Ali, détenus dans des aéroports américains pendant plusieurs heures sans raison valable.
Cette situation appelle à plus de prudence dans les démarches à entreprendre pour l’obtention du visa américain. Dans ce volet, il existe plusieurs formules visant à faciliter le processus. Parmi ces
formules, figure en bonne place l’autorisation ESTA pour voyager aux Etats-Unis. Il s’agit d’une attestation d’autorisation de voyage préalable. Elle est valide 2 ans, ou jusqu’à expiration du passeport, s’il expire avant.
Il est bon à savoir que l’autorisation ESTA n’est pas un visa. Il permet de voyager aux Etats-Unis dans le cadre du programme d’exemption de visa mais ne constitue en aucun cas une garantie d’admission sur le territoire américain.
Pour bénéficier d’une autorisation de voyage électronique, il faut être ressortissant d’un des pays bénéficiant du Programme d’Exemption de Visas, être en possession d’un passeport valide, être aux Etats-Unis pour un séjour de courte durée pour le tourisme ou les affaires et utiliser une compagnie aérienne reconnue par le gouvernement américain.