Voici cinq start-up de la Tech qui vont changer le monde grâce à leurs technologies et leurs projets innovants pour la planète.
1. Viome : Éliminer la maladie grâce à des régimes personnalisés
Naveen Jain, un vétéran de la Silicon Valley, a fondé la start-up Viome en 2016. La mission de Viome est d’aider les gens à mieux comprendre quel serait le meilleur régime pour leur santé.
Bien qu’il existe d’innombrables régimes, les conseils pour une alimentation saine sont souvent contradictoires. Viome change la donne en analysant les bactéries et les produits chimiques contenus dans l’intestin. De cette façon, l’entreprise est en mesure de proposer un régime adapté à chaque personne et susceptible de conduire à une meilleure santé. La science derrière cette méthode est relativement nouvelle, mais l’entreprise fonde sa technologie sur un ensemble d’études universitaires.
Viome est actuellement disponible pour 299 dollars aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Les clients ont accès à une application mobile ainsi qu’à un kit de test annuel à domicile. Ils reçoivent également leurs résultats de test et des conseils diététiques, via l’application mobile.
2. Nettoyer le plastique dans les océans, grâce à Ocean Cleanup
L’entrepreneur néerlandais Boyan Slat a fondé Ocean Cleanup en 2013, à l’âge de 18 ans. Boyan Slat a eu une idée simple : et si nous pouvions enrayer la pollution des océans en filtrant le plastique hors de l’eau ?
À l’époque, les solutions existantes n’étaient destinées qu’à empêcher le plastique d’entrer dans les océans, et il n’y avait pas d’options abordables ou rapides afin de réduire la pollution plastique déjà existante.
Ocean Cleanup prévoit de déployer son premier dispositif avant la fin 2018. L’entreprise commencera ainsi par nettoyer le Great Pacific Garbage Patch, situé entre l’Etat de Californie et Hawaï.
Cette zone regroupe la plus grande accumulation marine de plastique au monde. Ocean Cleanup a ainsi estimé que la superficie de cette zone s’élevait à pas moins de 1,6 million de kilomètres carrés… soit trois fois la taille de la France. Elle se compose en outre de 1,8 trillions de morceaux de plastique, pour le modique poids de 80 000 tonnes.
La start-up ne prétend pas être en mesure de venir à bout rapidement et immédiatement de tout le plastique éparpillé à travers les océans du globe, mais elle prévoit néanmoins de réduire 50% de la superficie des déchets dans la région du Pacifique, d’ici les cinq années à venir.
3. Simprints : Donner aux personnes les plus pauvres du monde l’accès aux services publics
Le manque d’identification est l’un des facteurs qui accroît le plus la pauvreté dans les pays en développement. Les personnes les plus pauvres du monde n’ont en effet pas accès aux services de base tels que la santé, l’éducation et le vote.
La start-up londonienne Simprints tente de résoudre ce problème. La solution se compose d’un dispositif matériel, associé à un logiciel qui identifie les personnes en fonction de leurs empreintes digitales.
Des organisations et sociétés telles qu’ARM, Autodesk ou la fondation Bill & Melinda Gates soutiennent cette entreprise.
Ainsi, Simprints espère avoir un impact majeur et conséquent sur la diminution de la pauvreté dans le monde. Elle travaille déjà en collaboration avec des organismes d’aides, tels que l’USAID et l’UK Aid, afin de déployer plus rapidement et efficacement cette technologie.
4. Aerofarms : Nourrir 9 milliards de personnes à travers la planète
La population mondiale devrait atteindre plus de 9 milliards de personnes d’ici 2050. L’Organisation des Nations Unies pour l’administration des aliments (FAO) estime que, dans ce scénario, la production alimentaire doit impérativement augmenter de 70% afin de subvenir aux besoins de tous.
Pourtant, étendre l’agriculture mondiale à un rythme aussi effréné pourrait entraîner une catastrophe environnementale. La déforestation, la propagation des déserts ainsi que la toxicité du sol et de l’eau en seraient les conséquences les plus visibles et graves.
Aerofarms fournit ainsi une alternative durable à l’agriculture conventionnelle. La société a construit des fermes d’intérieur qui peuvent produire de la nourriture localement, en utilisant une technologie appelée « aéroponie » (ou culture aéroponique). Les plantes ne poussent pas dans le sol, mais dans les canaux d’air pulvérisés avec une brume d’eau. Cela fournit aux racines l’eau nécessaire à la croissance.
La société affirme que cette méthode réduit la consommation d’eau de 95% par rapport à l’agriculture de champ classique.
De plus, Aerofarms ne compte pas recourir à l’utilisation de produits chimiques pour lutter contre les nuisibles, car la méthode de culture fermée est un moyen naturel pour protéger les cultures des parasites.
5. Impossible Food : Combattre le changement climatique
Impossible Food a généré énormément de curiosité… Pas étonnant puisque la start-up est connue pour produire un hamburger sans viande, déjà vendu dans l’ensemble des États-Unis. Entre autres, la chaîne de fast-food White Castle a introduit le hamburger dans ses restaurants, début 2018.
45% de la surface terrestre est aujourd’hui utilisée pour l’élevage, ce qui en fait l’un des principaux facteurs d’accélération du changement climatique.
Bien que le végétarisme soit en hausse, il existe pour l’heure peu de solutions qui réduisent durablement l’impact climatique de la culture de la viande.
L’approche d’Impossible Food est ainsi de répondre à l’énorme demande de viande en offrant une alternative qui a le même goût, tout en protégeant la planète.
Le hamburger est ainsi constitué d’une protéine hème, dérivée de la plante, à l’origine du goût de viande du hamburger.
Les critiques ont généralement été positives : beaucoup affirment que le goût est indiscernable de la vraie viande. Des célébrités telles que Casey Neistat ont par ailleurs donné un coup de fouet supplémentaire à la marque, car elle s’étend aujourd’hui à travers tous les États-Unis, et probablement bientôt à l’international.
Avec forbes