Les 21 et 22 juin 2018, s’est tenue à Bobo-Dioulasso, la première édition du Forum du cajou sahélien (Focas 2018) s’est tenu jeudi et vendredi dernier. Cette initiative du Comité interprofessionnelle de l’anacarde du Burkina Faso (CIA-B), en collaboration avec l’Alliance du cajou africain (ACA) avait pour thème “Filière anacarde, quelles reformes pour un marché mieux organisé, dynamique et compétitif“.
Rappelons que le cajou ou l’anacarde est le troisième produit agricole d’exportation du Burkina Faso après le coton et le sésame. Toutefois, la filière est faible : faiblesse des rendements, de la transformation, de la commercialisation.
Des acteurs du Bénin, de Côte d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Mali, du Sénégal étaient au rendez-vous, répondant à l’invitation du Focas qui, rappelons-le, a pour objectif de faciliter le partage d’expériences entre pays ouest-africains producteurs de noix de cajou. La Côte d’Ivoire était pays invité d’honneur.
Le Burkina a en projet la création d’ici le mois de décembre d’un Conseil national de l’anacarde. Rappelons que, fin mars, une taxe à l’exportation de FCFA 35 le kilo a été instaurée avec pour objectif de soutenir le développement de la filière par les acteurs directs et notamment par la croissance de la transformation locale.
Source : commodafrica.com