C’est le premier emprunt obligataire de l’Etat du Mali sur le Marché financier régional de l’UEMOA depuis sa création. Il a été réalisé du 25 au 6 mai 2016. 65 milliards de F CFA étaient attendus. 117 milliards de F ont été mobilisés et 100 milliards de F servis. La première cotation du Trésor public de la République du Mali « Etat du Mali 6,20% 2016-2017 », s’est tenue, ce vendredi 2 septembre 2016, à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à Abidjan (Côte d’Ivoire).
La cérémonie a été rehaussée de la présence d’Ousmane Ag Rhissa, Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. Il a soutenu, au regard de la réussite de ce premier emprunt obligataire malien, que « la BRVM est un précieux outil de développement de nos Etats.» Assurant que le Mali reviendra rapidement sur le marché compte tenu du dynamisme de ses opérateurs économiques.
Kossi Edoh Amenounve, Directeur général de la BRVM, a profité de l’occasion pour dire sa gratitude aux personnes et institutions qui ont rendu cette cotation possible notamment Amadou Cissé, Directeur national de la comptabilité publique du Trésor du Mali, la SGI Mali SA, chef de file du Consortium des Sociétés de gestion et d’intermédiaire ayant réalisé l’opération et son co-chef de file Atlantique-Finance. « Cet emprunt a donc été un franc succès et viendra à compter de ce jour ajouter une ligne supplémentaire au marché obligataire de la BRVM », s’est-il félicité. L’ambition de la BRVM, selon son Directeur général, est de contribuer davantage au financement des économies de l’UEMOA par entre autres, l’accroissement du nombre de sociétés cotées, la facilitation de l’accès des PME au financement a long terme via le marché et la mise en place d’un Prêt-Emprunt de titres ; la mobilisation de l’épargne nationale vers les marchés productifs.
Amadou Cissé, Directeur national de la comptabilité publique du Trésor du Mali a indiqué, pour sa part, que ce présent emprunt servira à financer certains investisseurs prioritaires, notamment des infrastructures routières. Le pays a donc décidé de se faire noté en vue de mériter la confiance des investisseurs. « Pour renforcer la crédibilité de la politique budgétaire et la confiance des investisseurs, notre pays a demandé à être noté et le processus de formalisation de cette notation est en cours », a-t-il dévoilé. Enfin, il a assuré que cet emprunt obligataire ne sera pas le dernier car le Trésor public du Mali prendra toute sa place dans la mobilisation de l’épargne pour financer d’autres projets porteurs chers aux plus hautes autorités de son pays.