La Salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan abrite ce jour 19 juin 2018 la Conférence internationale sur le financement de la croissance verte en Afrique ou Green Finance Conference (GFC). Représentant Madame Anne Désirée Ouloto, Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, le Directeur de Cabinet adjoint Madame Kaba Nasséré a ouvert les assises, en espérant que des recommandations fortes émaneront de ces échanges qui permettront à tous les pays africains d’améliorer leurs stratégies de mobilisation de ressources endogènes et extérieures pour financer durablement la croissance verte.
Elle a auparavant énuméré l’engagement du Gouvernement ivoirien à jouer toute sa partition dans cette quête. ‘’En Côte d’Ivoire, sous la vision éclairée et les orientations du Chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara, le cadre législatif et réglementaire des investissements verts a été renforcé ces dernières années, avec notamment le vote, en 2014, de la loi d’orientation sur le développement durable, du code d’investissement et du code de l’électricité. Un texte sur la fiscalité environnementale incitative est en cours d’élaboration, en collaboration avec les parlementaires et le Gouvernement’’, a relevé Mme Kaba Nasséré.
Pour Mme Arancha Gonzalez, Directrice Exécutive du Centre du Commerce international, la problématique est comment s’assurer que le financement va toucher les couches les plus basses de la société, si l’on veut un développement durable et une qualité de vie en Afrique. Il faut, suggère-t-elle trois pistes de solutions à savoir, l’adaptation de l’ingénierie financière à la réalité des Petites et Moyennes Entreprises (PME), la création des écosystèmes d’appui à la compétitivité des PME et l’approfondissement de l’intégration économique régionale.
Quant à M. Anthony Nyong, Directeur du Changement climatique et de la croissance verte à la Banque Africaine de Développement (BAD), il dira qu’il est impératif d’occuper sainement les jeunes en Afrique de manière à leur éviter les tueries dans les océans. C’est dans cette optique que, précisera-t-il, la BAD va injecter dans les prochaines années plus de 2,5 milliards de de dollars dans le secteur énergétique en Afrique.
Il est bon de noter qu’à la suite de la cérémonie d’ouverture, plusieurs panels ont meublé la journée. Monsieur Alain Serge Kouadio, Directeur de l’Economie verte et de la responsabilité sociétale au Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, a animé parmi d’autres experts, le panel 1 libellé comme suit : ‘’la facilitation d’un environnement propice à l’attraction de la finance verte’’.
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