Le ministère de l’Elevage recommande aux consommateurs d’acheter la viande qui est estampillée et vendue dans les points agréés car ce sont celles qui sont contrôlées par les experts du gouvernement dès l’abattoir.
Après la rumeur abondamment relayée sur la présence dans les marchés de la viande empoisonnée au formol, le gouvernement, par la voix du Délégué régional du Centre auprès du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animale, a tenu à tirer les choses au clair en apportant un démenti formel.
«Nous sommes surpris de savoir qu’il y a de la viande empoisonnée sur les marchés. Nous ne demandons qu’à avoir des preuves et que de pareils agissements soient dénoncés. Il peut par contre y avoir de la viande avariée», fait savoir Dr Marc Arthur Mveng, Délégué régional du Centre auprès du Minepia, dans les colonnes de Cameroon Tribune en kiosque ce jeudi 14 Juin 2018.
Selon ce dernier, «une viande contaminée au formol n’a pas l’aspect d’une viande fraîche. Elle est similaire à la viande cuite à l’eau chaude. Elle est de couleur marron et est très irritante pour les yeux, les narines et les mains qui la manipulent. Par conséquent, nocive».
Le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) est là pour la protection des consommateurs, précise-t-il. A cet effet, «nous travaillons de façon régalienne à ce que tout ce qui est vendu dans nos marchés soit de bonne qualité. La preuve est que nous effectuons des descentes et des saisies de viande avariée ou issue de la contrebande presque toutes les semaines dans les différents marchés de la ville. Nous continuons à protéger les consommateurs».
Selon Dr Marc Arthur Mveng, les boucher ambulants pourraient constituer un vecteur de propagation d’une viande de mauvaise qualité: «Si vous avez des gens qui sont très mobiles, c’est normal qu’ils échappent à notre vigilance de temps à autre. Mais, si les populations daignent dénoncer ces cas, nous aurons très tôt de mettre hors d’état de nuire ces personnes qui ne respectent pas les conditions et les règles de la profession de boucher».
Avec actucameroun