De l’Internet fixe à la voix sur IP en passant par la TV d’Orange et la Messagerie, ce sont de lourdes pertes essuyées par Orange en Côte d’Ivoire. Et devant ces incidents récurrents, le groupe français a fini par solliciter l’intervention des forces de l’ordre ivoiriennes. La société de téléphonie qui constate que l’indisponibilité de certains de ses services frappe 80 % de sa clientèle appelle « au concours des forces publiques ivoiriennes afin que des solutions concrètes et durables soient trouvées pour sécuriser le réseau qui dessert des services indispensables à la population et aux services d’urgence » dont les pompiers, les hôpitaux et l’aide médicale d’urgence, lit-on dans le communiqué repris par nos confrères de Oues-France.
Après avoir encore porté plainte, Orange Côte d’Ivoire va devoir, en attendant l’aboutissement de l’action judiciaire, faire face à ces incidents. Qui doit bien être derrière ? C’est toute la question aujourd’hui au regard des opérations de « sabotage » qui semblent bien articulées. D’abord un « incendie d’origine criminelle », comme le dénonçait le groupe, en mai dernier, qui avait « endommagé par endroit des installations stratégiques », puis « du 31 mai au 9 juin, des coupures de câbles et des vols d’équipements du réseau Fibre dans onze chambres de passage de câbles réparties dans la commune de Biétry ».Une situation, qui, si elle a atteint l’opérateur, ne va sûrement pas le décourager avec un montan de 90 milliards CFA annoncé en 2018 pour des investissements dans le réseau.
Avec CIO-MAG