La troisième turbine de la centrale hydroélectrique d’Ingula en Afrique du Sud a débuté sa fourniture d’électricité. Après les unités 4 et 2 qui ont démarré leur exploitation commerciale respectivement en juin et août 2016, c’est au tour de l’Unité 1 d’apporter sa contribution, portant ainsi la capacité disponible du barrage électrique à 1 000 MW.
« L’exploitation commerciale de l’Unité 1 vient prouver une fois de plus que nous sommes sur la bonne voie dans notre processus de sécurisation de la fourniture électrique en Afrique du Sud. Je suis très excité car nous sommes sur le point d’honorer nos engagements en matière de livraison dans les délais des nouvelles infrastructures électriques», a déclaré Brian Molefe, le directeur de l’Eskom, la compagnie en charge de la fourniture énergétique dans le pays.
S’il ravit le cœur de ses superviseurs en matière de délai, le barrage suscite cependant une controverse au niveau de la classe dirigeante sud-africaine. Prévu initialement pour s’élever à 8,9 milliards de rands, son coût est finalement passé à 36 milliards de rands, une évolution que les représentants de l’Alliance démocratique (un parti de l’opposition) désirent vivement comprendre.
Avec Agence Ecofin