Le 10 avril dernier, le groupe chinois China Harbour Engineering Company (CHEC) a conclu avec le gouvernement gabonais, trois protocoles d’accords portant sur la réalisation de trois projets. Il s’agit de la construction d’une usine dédiée à la production du papier, une usine de traitement des déchets pour la production de l’électricité, et de la construction d’un port de pêche à Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime.
Pour le gouvernement, du fait de l’impact de la construction du port de pêche sur la création des emplois et la réduction des importations de poissons dans le pays, ce projet devrait être mis en œuvre en priorité. Car, le pays possède 850 kilomètres de littoral maritime et 200 000 bassins naturels propices au développement du secteur de la pêche maritime et aquacole.
De plus, la Gabon dispose d’un potentiel biologique évalué à 324 000 tonnes, comprenant 187 000 tonnes de poissons pélagiques auxquels l’on ajoute 2 000 tonnes de crevettes, crabes, langoustes et céphalopodes (seiches et calmars), souvent mal connus mais capturés.
Les côtes gabonaises partagent également avec le Congo, la Guinée équatoriale et Sao Tomé & Principe, 350 000 à 500 000 tonnes de thonidés. Au total, ce sont entre 674 000 et 874 000 tonnes de produits aquatiques disponibles dans les côtes gabonaises, et susceptibles de réduire les importations de poissons qui représentent 15,5 milliards FCfa chaque année, et de créer de nombreux emplois.
Le groupe chinois n’a pas encore dévoilé le montant de ces projets mais souhaite les mettre en place dans les brefs délais. C’est pourquoi une équipe de travail constituée entre autres de l’Agence nationale de promotion des investissements et de l’opérateur chinois, sera mise en place pour assurer le suivi de leur mise en œuvre dans les semaines à venir.
Avec lenouveaugabon