Ce mercredi 6 juin marque en Russie la Journée de Pouchkine aussi appelée Journée de la langue russe. À l’approche de cet événement, le Centre panrusse d’étude de l’opinion publique (VTsIOM) a publié les résultats d’un sondage réalisé auprès de 2 000 citoyens adultes portant sur leur appréciation de leur propre maîtrise du russe.
Tout d’abord, il s’avère ainsi que 97% des personnes interrogées considèrent aujourd’hui qu’il est plutôt important de savoir parler et écrire correctement, contre 88% en 2015.
Les sondés ont ensuite eu à évaluer leur maîtrise de la langue sur un barème de cinq niveaux. L’appréciation la plus fréquente est « bien », qui recueille 50% des voix et enregistre une hausse par rapport aux précédents sondages (40% en 2008 et 45% en 2015). Viennent ensuite « satisfaisant » avec 35% (39% en 2008 et 27% en 2015), « parfait » qui regroupent 12% des répondants (9% en 2008 et 22% en 2015). Si « très mauvais » reçoit 1% des votes (comme en 2008 et 2015), « mauvais » affiche une baisse stable, passant de 6% en 2008 à 3% en 2015 et 2% en 2018.
À noter que les jeunes (18-34 ans) sont 20% à s’octroyer la note maximum, contre seulement 7% des plus de 60 ans et 9% des 45-59 ans. Paradoxalement, ils sont aussi ceux exprimant le plus fréquemment un désir d’améliorer leur niveau en langue russe (71% pour les 18-24 ans et 72% pour les 25-34 ans, contre 38% pour les plus de 60 ans)
Enfin, 56% des participants jugent que c’est ce que prescrivent les linguistes et dictionnaires qui doit être considéré comme la norme de la langue russe contemporaine. Au contraire, 33% pensent que la langue parlée par la population doit prévaloir. Il est à ce propos intéressant de constater que les jeunes ont plus tendance à défendre le rôle des règles établies (69% des 18-24 ans contre 49% des 60 ans et plus).
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