D’après l’analyste du marché pétrolier et conseiller en chef chez Shell Wim Thomas (photo), la surproduction mondiale de brut qui pèse depuis deux ans sur les prix du pétrole devrait continuer jusqu’à la fin de l’année prochaine.
Pour M. Thomas, l’incertitude sur les niveaux de production de l’Iran et de l’Irak ainsi que le potentiel retour à une production optimale du Nigeria et de la Libye pourraient repousser le rééquilibrage du marché à la fin de 2017.En effet, il y a plus de deux semaines, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié un rapport selon lequel de plus faibles perspectives économiques en 2017 pourraient entraîner un ralentissement de la demande pétrolière globale. De quoi contraindre les pays producteurs et les entreprises à diminuer le débit de leurs robinets.
Cependant, l’analyste n’exclut pas l’idée d’un accord à Alger. « Il peut arriver n’importe quoi entre le deuxième semestre de cette année et la deuxième moitié de l’année prochaine », explique-t-il. Il a, dans ce sens, rappelé que non seulement les pays de l’OPEP mais aussi les plus gros consommateurs mondiaux tels que l’Inde et la Chine auront un grand rôle à jouer dans le retour à la normale des prix.
Avec Agence Ecofin