La Côte d’Ivoire et le Japon mutualisent leurs compétences pour l’amélioration de la production piscicole nationale. Grâce au lobbying du ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, dans ce pays asiatique, un important projet a été lancé, hier. C’est le projet de relance de la production piscicole continentale en Côte d’Ivoire (Prepico) financé à hauteur de 2 854 900 000 Fcfa dont 504,9 millions F Cfa pour la partie ivoirienne et 2,350 milliards F Cfa pour la partie japonaise. Le Projet vise au renforcement des capacités des acteurs et à établir les bases de développement de la production piscicole, à travers l’élaboration d’un plan d’action et d’un guide technique dans le domaine de la pisciculture continentale. Le Prepico se décline en 4 matrices d’actions présentées par la coordonnatrice, Dr Amatcha-Lépry. Il s’agit de la formulation du plan d’action de la pisciculture continentale, de l’élaboration des directives techniques pour le secteur de la pisciculture, de la mise en œuvre des projets pilotes et enfin, du renforcement des capacités des acteurs du secteur. « Ce projet cadre avec le plan stratégique de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture 2014-2020, partie intégrante du Pnd qui est la concrétisation de la vision du président Alassane Ouattara » a salué le ministre. La prévision à l’horizon 2020, en matière de production piscicole, a-t-il rappelé, est de 200 000 t. Raison pour laquelle, Kobenan Kouassi Adjoumani a demandé aux experts de faire en sorte que toute la Côte d’Ivoire soit couverte et non exclure des zones telles que le Nord et le Nord-Est aussi favorables à ce secteur car, a-t-il indiqué, « c’est la seule façon pour nous de dompter le poisson et de promouvoir la sécurité alimentaire ». Pour une bonne répartition géographique de ce projet, le ministre a promis d’échanger avec la partie japonaise. Pour l’ambassadeur du Japon, S.e.m Kawamura Hiroshi, « le Prepico contribuera à faire ressortir le fort potentiel dont disposent les zones rurales ivoiriennes, à dynamiser l’économie des régions concernées et à ouvrir le chemin vers davantage d’offres d’emplois ». Ainsi, le diplomate a-t-il sollicité la franche collaboration de toutes les parties prenantes pour la réussite du projet.