Un atelier de validation de la revue globale des dépenses publiques dans le secteur agricole s’est ouvert jeudi à Abidjan pour permettre à la Côte d’Ivoire et à l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), d’évaluer d’une part les efforts consentis par les divers partenaires sur la période 2010-2017 et d’autre part, de faire des recommandations sur l’amélioration de ces performances pendant la mise en œuvre du PNIA deuxième génération (PNIA).
Le représentant du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Noun Coulibaly, a expliqué qu’une étude dénommée revue diagnostique des dépenses publiques de bases dans le secteur agricole, a été initiée en 2012 en Côte d’Ivoire avec l’appui de la Banque mondiale.
Selon le représentant du ministre Coulibaly Sangafowa, le MINADER a sollicité et obtenu de la FAO à travers le programme Impact, résilience, durabilité et transformation pour la sécurité alimentaire (FIRST), un appui pour la réalisation de la revue globale des dépenses publiques agricoles.
« L’exercice de la revue est importante en ce sens qu’il nous permet de mieux apprécier les efforts de l’ensemble », a-t-il indiqué, en procédant à l’ouverture de l’atelier.
Le représentant de la FAO à cette cérémonie, Mahama Zoungrana, a indiqué que cet atelier, « vise à apprécier le volume d’allocations budgétaires ainsi que le niveau des dépenses réalisées par l’Etat au profit du secteur agricole ».
Pour lui, cet exercice permet de « vérifier la mobilisation effective des ressources, la structure et la qualité des dépenses effectuées en lien avec la gestion de ces ressources, les priorités et la reddition des comptes », estimant que, « c’est un outil d’aide à la décision en matière de dépenses des ressources financières affectées au secteur de l’agriculture ».
Après la mise en œuvre jugée satisfaisante du PNIA de première génération (2012-2017), la Côte d’Ivoire a adopté en novembre 2017, son PNIA deuxième génération. Le défi de ce PNIA est de parvenir à une transformation structurelle du secteur agricole à travers l’amélioration des allocations faites au secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique, rappelle-t-on.
Source : AIP