La crise économique a pesé lourdement sur les dépenses du ministère russe de la Défense – seulement 300 milliards de dollars seront affectés au programme de réarmement du pays jusqu’en 2025, contre 900 milliards auparavant.
Les armes de nouvelle génération, telles que les chars T-14 Armata, les avions de chasse Su-57 de cinquième génération et les missiles balistiques intercontinentaux RS-24 « Yars » rejoindront les rangs de l’armée, et de l’argent sera dépensé pour le développement de nouvelles armes telles que des missiles hypersoniques, des systèmes robotiques autonomes et même des lasers mortels.
Que peuvent espérer obtenir les forces terrestres?
L’accent principal restera mis sur les systèmes de missiles stratégiques car les armes nucléaires constituent le principal moyen de dissuasion de la Russie contre tout conflit potentiel.
Un complexes ICBM RS-24
Alexandr Kryazhev/Sputnik
En 2018, la Russie recevra 11 complexes ICBM RS-24 « Yars ». Ces monstres de 50 tonnes sont armés d’ogives nucléaires et d’au moins trois véhicules de rentrée capables de viser de manière indépendante (500 kilotonnes chacun).
La Russie prévoit également de tester 12 autres missiles « Yars » pour vérifier que toutes les modifications techniques apportées aux systèmes de navigation de l’arme sont correctes.
Dans le même temps, les forces terrestres seront renforcées avec environ 3500 nouveaux véhicules blindés légers et lourds. Cela comprend la nouvelle génération de chars T-14 « Armata ».
Sa version de base utilise un canon de 125 mm et est capable de tirer jusqu’à dix coups par minute pouvant atteindre des cibles à une distance de sept kilomètres. En comparaison, le char américain Abrams ne peut tirer que trois coups par minute et n’a qu’une portée de 4,6 km.
De plus, chaque nouveau char russe est équipé de son propre système radar, ce qui lui confère des avantages spécifiques en termes de visée et de contrôle de tir. Par conséquent, le T-14 peut également frapper des avions et intercepter des roquettes et des missiles ennemis.
Pourtant, selon la source militaire de Russia Beyond, l’achat de systèmes T-14 a été moins important que prévu. Il a indiqué que cela était dû à la crise économique, mais n’a pas pu révéler le nombre exact de chars de nouvelle génération que la Russie obtiendra.
Ce que les forces aérospatiales obtiendront
Les forces aériennes recevront six bombardiers stratégiques modifiés Tu-160 et Tu-95MS, ainsi que six bombardiers Su-34 et jusqu’à 30 avions de chasse Su-30SM. L’armée commencera à tester le nouveau chasseur MiG-35 de génération 4++ et signera le premier contrat pour un lot de chasseurs de cinquième génération Su-57 (pour 2019).
Durant l’année en cours, les Forces aériennes recevront 203 avions et hélicoptères, y compris des hélicoptères de combat Ka-52 « Alligator » et Mi-28.
Un Ka-52
Sergey Pivovarov/Sputnik
Les forces aérospatiales recevront également quatre divisions des fameux systèmes de défense aérienne « Pantsir-S1» et dix divisions du complexe de défense aérienne S-400 « Triumph ». Certaines de ces machines seront stationnées en Crimée.
Selon les agences de presse russes, le ministère de la Défense pourrait également signer un contrat sur l’achat de machines de chargement de missiles pour le système de défense anti-aérienne « Promethée » S-500.
rbth.com