La vie en Russie est peut-être moins chère que dans d’autres destinations d’études populaires à l’étranger, mais elle n’est quand même pas bon marché. Si vous êtes un étudiant et que vous vous demandez comment mettre un peu de beurre dans les épinards, il peut sembler que vous ne puissiez pas faire grand chose avec un visa étudiant. Mais ne désespérez pas : Russia Beyond a rassemblé tous les meilleurs conseils d’initiés pour trouver un emploi à temps partiel en Russie.
Pourquoi les étudiants étrangers ont des possibilités limitées en termes d’emploi
Selon la loi russe, les étudiants internationaux ont besoin d’un permis spécial pour pouvoir travailler légalement dans le pays. Le permis est délivré uniquement aux étudiants à temps plein dans les universités d’État, donc si vous êtes en échange ou si votre école n’est pas accréditée par l’État, désolé, pas de permis pour vous !
Même si vous êtes admissible pour en obtenir un, c’est une procédure bureaucratique compliquée et le permis vous permet uniquement de travailler dans le domaine professionnel spécifié dans le document et seulement dans la région où l’université est située. Et si vous envisagez de travailler au noir, vous devriez y réfléchir à deux fois: si vous vous faites attraper, vous serez condamné à une amende de 5 000 roubles (70 euros) et vous pourriez même être expulsé !
Une autre difficulté pour les étudiants étrangers est souvent la barrière de la langue. Même si dans les grandes villes comme Moscou et Saint-Pétersbourg, où la plupart des étudiants internationaux choisissent d’étudier, il existe des centaines d’entreprises internationales qui offrent des stages, ils exigent presque toujours la maîtrise du russe. En ce qui concerne les emplois à temps partiel dans le secteur des services, le russe parlé est évidemment obligatoire.
Il peut sembler que trouver un emploi étudiant en Russie soit une mission impossible, mais rien n’est impossible dans ce pays: il suffit de savoir quoi chercher. Voici quelques pistes pour arrondir ses fins de mois sans avoir de problèmes avec les services de l’immigration :
1. Travailler pour votre université
Une exception à la règle qui interdit le travail sans permis est de travailler pour votre université. Vous pourriez penser que vous ne pouvez pas faire grand-chose si vous ne parlez pas russe, mais si votre école offre des cours en anglais, il y a de fortes chances qu’ils recrutent également !
Les offres d’emploi les plus populaires à l’université sont généralement des postes d’assistant d’enseignement ou d’assistant de recherche. Si vous avez de l’expérience en tant qu’assistant d’enseignement et que vous avez un intérêt particulier pour un cours particulier, il est utile de contacter le professeur suffisamment à l’avance et de lui demander s’il cherche un assistant.
Le travail consiste principalement à être un intermédiaire entre les étudiants et l’enseignant et aider à préparer le matériel pour la classe. Les salaires sont modestes, mais c’est toujours un moyen agréable et relativement facile de gagner une partie de votre argent de poche. Sans parler de la qualité de votre CV, qui ne peut qu’y gagner !
2. Cours de langue
Si être l’adjoint d’un enseignant n’est pas vraiment votre tasse de thé, une autre façon de tirer avantage de votre statut d’étudiant étranger est d’enseigner une langue étrangère! En Russie, en particulier dans les grandes villes, il existe une demande constante de locuteurs natifs en tant que professeurs particuliers.
Les cours privés sont un type d’enseignement informel, qui prennent généralement la forme de plusieurs heures de cours chez le client. Donc, si votre langue maternelle est l’une des langues étrangères les plus populaires pour les russes – anglais, français, allemand, espagnol ou italien, ou si vous êtes un natif dans une langue plus rare, mais intéressante, comme le chinois par exemple, vous avez chances de trouver un emploi de prof à domicile.
Et cerise sur le gâteau : les Russes sont prêts à payer beaucoup d’argent pour apprendre une langue avec un locuteur natif. En fonction de votre expérience précédente, du niveau de l’étudiant et dans certains cas, de votre chance, vous pourriez être payé jusqu’à 50 euros de l’heure !
Si vous vous demandez où vous pouvez trouver ces offres d’enseignement lucratives, la réponse est simple : Facebook. Il suffit de rechercher des mots clés tels que « tutorat » et « enseignants natifs » et d’ajouter le nom de votre ville ou la langue que vous souhaitez enseigner. Vous allez certainement trouver plus d’un groupe Facebook, où vous pouvez soit répondre aux offres, soit poster votre propre CV et attendre que quelqu’un vous contacte.
3. Rédaction à la pige
Enfin, voici une idée pour les plus littéraires : être écrivain indépendant. Vous ne serez probablement pas autorisé à écrire pour un média basé en Russie, étant donné que ce serait considéré comme du travail au noir, mais vous pourriez faire des contributions pour des magazines en ligne, des guides culturels ou des journaux dans votre propre pays !
La Russie est une destination fascinante et elle ne manque certainement pas de matière pour inspirer des articles voyage ou style de vie, mais il n’y en a pas beaucoup sur les sites étrangers: vous aurez donc un avantage concurrentiel. Quelle meilleure façon d’affiner votre plume et de gagner de l’argent tout en travaillant selon vos propres horaires, et tout cela sans même avoir à sortir de votre lit !
En termes d’emplois étudiants, la Russie est pleine d’opportunités, il suffit de creuser un peu pour les trouver. N’oublions pas non plus qu’entre tous les voyages, les fêtes internationales et les boulots à temps partiel, vous devrez également vous rendre en classe de temps en temps !
rbth.com