Avant de sauter le pas, de concrétiser votre projet et de créer votre entreprise, la question du business model se pose. La plupart des entrepreneurs s’attachent à en établir un au préalable. Pourtant, ce n’est pas le cas de tous les dirigeants. Qu’en est-il vraiment ?
Un business model, qu’est-ce que c’est au juste ?
Littéralement, cette notion se traduit par un « modèle d’affaires ». Cela représente l’ensemble des moyens et techniques que votre entreprise détient pour organiser sa stratégie d’affaires. Ce n’est autre que la méthode utilisée pour créer de la valeur afin de maintenir son activité, voire de la développer, et ainsi être pérenne. Il s’agit donc de la manière dont sont générés les revenus.
Les principaux types de business model
Ancrés dans la stratégie d’entreprise, de nombreux business models sont utilisés. D’abord, les enchères. Il s’agit du modèle économique par lequel les clients fixent eux-mêmes les prix du produit ou service. Vous devez mettre en place un système d’achat immédiat pour satisfaire les clients ne disposant que de peu de temps. Le freemium, quant à lui, consiste à proposer une offre gratuite, pour ensuite inciter ses utilisateurs à acheter la version payante disposant de plus de fonctionnalités. L’affiliation renvoie à la mise à disposition d’emplacements pour que d’autres entreprises puissent y insérer leurs publicités, on parle de bannières publicitaires. Le cashback se présente sous la forme de points ou de remboursements. Il s’agit donc d’avantages accordés aux meilleurs clients. Le modèle de l’abonnement fait référence à la commercialisation d’un produit ou service, en échange d’une inscription déterminée. La vente à domicile se traduit par une commercialisation qui est exercée sur une cible restreinte. Ce type de modèle axe son développement sur son réseau. La vente flash-ré intermédiation-déstockage n’est autre que la création de partenariats avec des marques. Cela permet la revente des invendus à faibles prix, produits d’anciennes collections. L’adaptatif est un modèle qui mise sur l’optimisation des ventes des entreprises en proposant à la vente un produit ou service qui non cédé est perdu. Son nom émane d’une adaptation due à la variation des prix en fonction de la demande et des habitudes de consommation des clients. Le fameux model low cost (faible coût) pratique des prix plus bas que ceux du marché. Cela est généralement permis par la réduction des coûts grâce à la suppression des services annexes. Le modèle de l’utilisation réfère à un consommateur payant un prix unique pour chacune des utilisations du service. Le prix proposé est relativement faible afin d’inciter le client à réitérer son acte d’achat plusieurs fois. Le modèle au temps passé fait recette en faisant payer à ses clients la durée d’utilisation de son offre. Le tout gratuit est basé sur un financement des supports par les annonceurs. Les utilisateurs bénéficient d’un service gratuit. La transaction des ventes permet à une entreprise de générer des revenus grâce aux commissions qu’elle reçoit sur les ventes qu’elle organise. Enfin, le modèle de l’imprimante se découpe en deux étapes : la vente d’un produit de base à perte avec une marge très faible, et, ensuite, la commercialisation de recharges du produit à des prix comprenant des marges élevées.
Pas nécessairement indispensable au moment de se lancer
Il est tout à fait possible de créer une entreprise et de la rendre par la suite rentable sans avoir défini le business model durant la phase de lancement. C’est le cas de sociétés mondialement connues comme Google ou Facebook. Pour réussir, ces entreprises ont d’abord cherché à acquérir un maximum d’utilisateurs mais ne savaient pourtant pas quelle stratégie de rentabilité adoptée au départ. En d’autres termes, elles n’avaient qu’une idée approximative de la manière dont elles souhaitaient gagner de l’argent.
Au-delà de la phase de lancement
Reprenons les exemples cités précédemment. Ces sociétés n’ont pas établi de modèle d’affaires au départ, mais a posteriori, oui. Notez également que la période durant laquelle vous n’en détenez pas est difficile et risquée. Le business model s’inscrit dans la logique de pilotage de votre activité. Il est donc, à plus ou moins long terme, primordial d’en détenir un. C’est d’ailleurs aussi un document de stratégie et de communication. Il pose sur papier les mesures que vous envisagez, ce que vous souhaitez faire, comment, les délais c’est-à-dire qu’il regroupe les objectifs définis et les moyens envisagés pour y parvenir. Il permet de vérifier si le projet est viable financièrement en déterminant un résultat prévisionnel. Votre modèle d’affaires dépend de l’identité de votre entreprise, de son offre et de sa stratégie. La réussite trouve son équilibre entre votre business model et la demande émanant de vos clients.
Un moyen de convaincre
Rédiger un tel document peut paraître fastidieux et demande du temps mais permet de convaincre un banquier ou un investisseur. Vous aurez des difficultés à ouvrir un compte professionnel si vous n’avez pas en main une stratégie concrète permettant de générer du chiffre d’affaires. Créer un business model vous permet de construire une cible de clients et déterminer un résultat prévisionnel. Grâce à cela, les tiers dont il est question se montreront d’autant plus rassurés et seront plus enclins à vous fournir le financement dont vous avez besoin. Un moyen de monétiser la solution et de mettre le projet sur pied. Il peut aussi vous faire gagner du temps sur le long terme. Ce gain fait référence à vos étapes futures en rapport avec le développement de votre entreprise. élaborer un business souligne un certain sérieux et professionnalisme. Cela montre que vous évaluez les risques que vous prenez et partez en connaissance de cause.
avec dynamique-mag