Dix banques ghanéennes détenues par des investisseurs locaux ont annoncé qu’elles ne seraient pas en mesure de respecter la date limite du 31 décembre 2018, pour se conformer au nouveau seuil de capital minimum, défini fin 2017, par la Banque centrale.
Selon le quotidien local New Telegraph, ces banques ont adressé une pétition au président ghanéen Nana Akufo-Addo, pour lui demander d’inviter la Banque centrale à leur accorder quatre années supplémentaires pour pouvoir trouver les ressources qui leur permettraient de porter leur capital de 120 millions à 400 millions de cedis (environ 90 millions de dollars).
Prudential Bank, Royal Bank, Unibank, Beige Bank, OmniBank , GN Bank, Sovereign Bank, Heritage Bank, Premium Bank et Construction Bank ont proposé un échéancier de versements annuels sur une période de cinq ans qui devrait se terminer en 2022, indiquant qu’elles risquent de disparaître, de fusionner ou d’être rachetées par des groupes étrangers au cas où la Banque centrale ne leur accorderait pas cette rallonge de quatre ans.
Ces banques ont, par ailleurs, rappelé que des délais respectifs de 4 et 5 ans avaient été accordés aux banques, lors des précédents relèvements du capital minimum, survenus en 2003 et en 2008.
A noter que les filiales des groupes bancaires étrangers actives dans le pays ont annoncé qu’elles étaient prêtes à se conformer au nouveau seuil de capital minimum requis.
Avec agenceecofin