A l’ouverture des travaux de la 53ème assemblée annuelle de la BAD, le 22 mai 2018 à Busan en Corée du Sud auxquels participe le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina (photo), a présenté les objectifs que poursuit son institution: nourrir l’Afrique, éclairer l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains.
S’agissant de l’industrialisation du continent, celle-ci, indique le président de la BAD, est nécessaire pour son développement. Ce qui passe par une augmentation générale de son capital. «Avec plus de ressources, nous pouvons faire plus pour le continent, et la BAD accepte de relever le défi d’accélérer le développement de l’Afrique.», explique-t-il aux gouverneurs de l’institution financière.
«Nous avons la conviction que toute création de valeur ajoutée pour les économies africaines passe par l’industrialisation. Pour l’Afrique, poursuit-il, l’industrialisation n’est pas une option, c’est une impérieuse nécessité.» Pour le président de la BAD, l’industrialisation du continent est toutefois conditionnée par un leadership politique clair et assumé, des investissements massifs dans les infrastructures. Le renforcement des capacités du capital humain en investissant abondamment dans les sciences, les nouvelles technologies et les innovations.
Sur le plan agricole par exemple, Akinwumi Adesina préconise «la création de zones de transformation des matières premières agricoles ». Ainsi, sur les 10 prochaines années, le président de la BAD annonce un investissement de 35 milliards de dollars pour accompagner l’industrialisation de l’Afrique.
Avec lenouveaugabon