« Nous ne pouvons pas nous permettre l’instabilité ou l’imprudence dans les secteurs bancaire et financier. Car toute perte de confiance dans les banques ne peut que produire un effet d’entraînement sur la stabilité de l’économie dans son ensemble ».
C’est par cette déclaration faite lors de l’ouverture du 3ème sommet des PDG du Ghana, à Accra les 21 et 22 mai 2018, que le président ghanéen Nana Akufo-Addo a affirmé sa position, favorable, sur les réformes entreprises par la Banque centrale du Ghana (BoG). Ces réformes portent notamment sur l’exigence d’un capital minimum de 400 millions de cedis ghanéens, soit environ 90 millions de dollars, pour les banques exerçant dans le pays.
Le président ghanéen a ainsi annoncé que son gouvernement soutiendra la BoG pour qu’elle prenne des mesures fortes en vue de corriger les insuffisances dans l’offre de services bancaires et financiers dans l’optique de maintenir la stabilité de l’économie.
Akufo-Addo a par ailleurs estimé qu’un secteur bancaire dominé par des banques étrangères ne présage rien de bon pour le programme « Ghana Beyond Aid». « Il est essentiel que les banques locales grandissent et survivent à toutes les réformes significatives du système bancaire. Je suis convaincu que le régulateur y est favorable » a-t-il ajouté, appelant ainsi la Banque centrale à travailler au renforcement des banques locales.
Avec financialafrik