Le géant pétrolier public chinois CNPC envisage de reprendre la participation de Total dans le projet gazier de South Pars en Iran car la société française étudie la possibilité de se retirer de ce projet de plusieurs milliards de dollars si elle ne peut obtenir une dérogation aux sanctions américaines.
Le géant pétrolier public chinois China National Oil and Gas Exploration and Development Corp (CNPC) étudie la possibilité de reprendre la participation de Total dans le gisement gazier de South Pars en Iran car la société française envisage de se retirer de ce projet de plusieurs milliards de dollars si elle ne peut obtenir une dérogation aux sanctions américaines, écrit le média Caixin, se référant à une source au sein de la CNPC.
Un consortium mené par Total et CNPC en 2017 a signé un contrat pour développer la Phase 11 du champ iranien South Pars pendant 20 ans pour un investissement total de 4,8 milliards de dollars. Total détient une participation de 50,1%, tandis que CNPC n’en détient que 30%. La concrétisation du projet devrait débuter au milieu de l’année 2021.
L’entreprise pétrolière et gazière française Total renoncera à son projet de plusieurs milliards de dollars en Iran à moins que les autorités américaines ne lui accordent une dérogation.
Le groupe a déclaré mercredi, dans un communiqué, qu’il ne pouvait «se permettre d’être exposé à aucune sanction secondaire», y compris une perte de financements de la part de banques américaines.
Total souhaite que les autorités américaines et françaises examinent la possibilité d’un projet spécifique de dérogation.
Des représentants du Pergas International Consortium britannique et de la Société nationale iranienne du pétrole ont signé mercredi un accord préliminaire portant sur un partenariat en présence de l’ambassadeur britannique à Téhéran.
Il est prévu que le projet implique un investissement d’un milliard de dollars afin de produire 200.000 barils de pétrole brut par jour pendant la décennie à venir dans le champ pétrolifère de Karanj, découvert il y a 55 ans,qui produit actuellement 120.000 barils par jour.
Avec sputnik