Au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation francophone sur le thème ‘’Gouvernance des industries extractive : L’Itie et son impact’’ le jeudi 23 août 2016 à Abidjan, le ministre auprès du Premier-ministre chargé de l’Economie et des finances s’est prononcé sur l’intérêt que le pays porte sur le secteur minier.
Koné Adama qui y représentait le chef du gouvernement Daniel Kablan Duncan a éclairé l’opinion sur la volonté du gouvernement de faire de ce secteur, la deuxième mamelle de l’économie de la Côte d’Ivoire. « Il est appelé à jouer un rôle prépondérant dans le cadre du développement de la Côte d’Ivoire », soutient-il.
Toute chose qui, selon le ministre de l’Economie et des finances, a amené « le gouvernement à procédé à la révision de son cadre législatif et réglementaire pour rendre le secteur minier plus conforme aux exigences internationales actuelles ». A la clef, un nouveau code minier promulgué en mars 2014.
Pour le représentant du Premier-ministre, ce code vise à assurer à l’Etat de Côte d’Ivoire, des revenus adéquats ; à garantir aux opérateurs privés une rentabilité de leur exploitation à travers des incitations appropriées ; à assurer aux populations riveraines des retombées socioéconomiques et à prendre en compte les évolutions sur le plan environnemental.
« C’est donc avec beaucoup d’intérêt que le gouvernement soutient l’organisation en Côte d’Ivoire de l’atelier », se réjouit-il avant de rappeler que c’est en février 2008 que la Côte d’Ivoire a adhéré à l’Itie pour, selon Koné Adama, marquer son attachement à la transparence dans le secteur extractif. Bien entendu, la volonté du gouvernement s’est poursuivie par l’installation, depuis le 21 juillet 2016 du Comité de Supervision et de Suivi-évaluation, afin de renforcer son implication dans la mise en œuvre du processus.
Dans la foulée, le ministre rappelle que le secteur minier repose essentiellement sur la production de l’or, du diamant et du manganèse. En 2015 il a réalisé un chiffre d’affaires de 479 milliards Fcfa contre 385 en 2014, soit une hausse de 24%. La production de l’or industriel, en constante progression, est passée de 20 tonnes en 2014 à 23,5 tonnes en 2015. « L’objectif du gouvernement est de réaliser 30 tonnes en 2020 », indique Koné Adama.
Au niveau du diamant, l’activité a véritablement repris depuis avril 2014.
Avec laguneinfo