Le premier trimestre de l’exercice 2016 de la Société anonyme agricole et forestière du Cameroun (Safacam), entreprise cotée sur le Douala Stock Exchange (DSX), a été marqué par «une production de caoutchouc et d’huile de palme en légère hausse sur un an», renseigne le rapport de Socfinaf SA, maison-mère de Safa France, qui est elle-même l’entreprise à travers laquelle l’industriel français Vincent Bolloré contrôle 69% des actifs de Safacam.
Cette augmentation de la production dans les segments hévéa et huile de palme, apprend-on, a positivement influencé le chiffre d’affaires et le résultat net de cette unité agro-industrielle sur la période considérée ; lesquels indicateurs ont respectivement connu une hausse de 27 et 3%, souligne le rapport.
A la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm), entreprise contrôlée par le groupe luxembourgeois Socfin et cotée sur la bourse de Douala, l’on déplore surtout la rigidité de «la fiscalité», qui, apprend-on, «continue de peser sur le résultat net» de la société. Ceci, précise le rapport sus-mentionné, en dépit d’«une légère hausse de la production d’huile de palme» enregistrée au premier trimestre 2016.
L’on remarquera cependant que l’accroissement de la production dans les deux principales huileries industrielles du Cameroun n’a pas réussi à combler le déficit qu’accuse le pays en matière de production d’huile de palme. Pour preuve, les raffineurs ont dû, sur autorisation du gouvernement, lancer des importations pour un volume global de 16 000 tonnes depuis le début de l’année.
Avec Agence Ecofin