En Côte d’Ivoire, la production de cacao est désormais confrontée à un nouveau péril : les chenilles. En effet, les fèves ivoiriennes sont attaquées par les chenilles Achaea catocaloides Guenée qui ont ravagé 6 000 hectares de plantations dans le premier mois de l’invasion, avant d’étendre les périmètres détruits à quelque 20 000 hectares, tous situés dans les régions de Tiassalé, Taabo et Djékanou.
Expliquant l’apparition de ce que le centre national de la recherche agronomique (CNRA) qualifie de «nouvelle menace pour la culture du cacao», Nanga Coulibaly du conseil du café-cacao (CCC), l’organe de régulation de la filière, affirme : « le réchauffement climatique a écarté les prédateurs naturels de la chenille qui s’est multipliée sans frein».
Si déjà les experts s’attellent à combattre le mal via les pesticides, ils estiment cependant que cette invasion n’aura pas beaucoup d’incidence au plan national pour le premier producteur mondial d’or brun. La Côte d’Ivoire consacre quelque 2 millions d’hectares à la production du cacao.
Avec Agence Ecofin