Le chef de l’Etat a reçu ce lundi Claudio Descalzi, PDG de Eni. Le boss du géant pétro-gazier a, au cours de l’audience, affiché sa volonté de participer « à la transformation du potentiel sénégalais ». Ce dernier s’est également réjoui de « la transparence » entourant l’exploitation des ressources naturelles découvertes au Sénégal tout en se félicitant de l’environnement des affaires au pays de la Teranga.
Ombre au tableau ou heureux hasard du calendrier : cette matinée du 14 mai devait s’ouvrir à Milan le procès sur les pots-de-vin, portant sur 1,3 milliard de dollars, que le groupe italien Eni aurait versé relativement à l’acquisition d’un contrat pour un bloc offshore au Nigeria en 2011. Il s’agit du bloc pétrolier offshore OPL-245, qu’il partage avec l’anglo-néerlandais Shell.
Aux dernières nouvelles, le procès a été renvoyé au 20 juin prochain et pour cause, le 12 juin, la Cour italienne de cassation doit se prononcer sur un recours déposé par Shell.
D’ici là, retenez que le Temple de Thémis milanais doit entendre une quinzaine de personnalités, dont Claudio Descalzi, son prédécesseur, Paolo Scaroni, d’éminents membres du top management de Shell ainsi que l’ex-ministre nigérian du Pétrole, Dan Etete. Tous les acteurs précités ont brillé par leur absence ce lundi.
Eni est aussi poursuivi pour corruption en Algérie et visé par une autre enquête au Congo.
Avec dakaractu