Le Président américain a validé ce lundi une loi qui s’en prend au boycott d’Israël dans le monde entier.
Le Trade Promotion Authority (TPA), qui avait été soumise au Sénat mercredi dernier, contient 150 objectifs commerciaux primordiaux pour les États-Unis dans leurs négociations. L’un de ces derniers est d’empêcher le boycott d’Israël, qui jouit d’une importance croissante dans l’Union Européenne, notamment grâce au mouvement BDS.
De nombreux membres du Congrès ainsi que l’AIPAC ont travaillé à la mise en œuvre de ce projet de loi.
Le nouvel accord commercial entre Israël et les États-Unis prévoit donc « d’empêcher toute action de boycott politiquement motivée visant à boycotter, désinvestir ou sanctionner Israël, et ce dans les États-membres ou non des Nations-Unies, les organisations internationales et les agences affiliées à ces dernières, qui motivent politiquement leur intention de pénaliser ou nuire aux relations commerciales avec Israël, les personnes qui commercent en Israël ou dans les territoires contrôlés par Israël » [ndQ+ : Territoires contrôlés par Israël, le mot colonie n’est pas utilisé. Habile, non ?].
Dans un communiqué, l’AIPAC a déclaré :
La décision des membres du Congrès et l’approbation de ce projet de loi vont contrer les actions de gouvernements étrangers qui boycottent, désinvestissent ou sanctionnent Israël.
AIPAC
Peter Roskam (Républicain, Illinois), Juan Vargas (Démocrate, Californie) ainsi que les sénateurs Ben Cardin (Démocrate, Maryland) et Rob Portman (Républicain, Ohio) ont tous approuvé cette loi au congrès.
Tandis qu’il introduisait un amendement au TPA, Paul Ryan (Républicain, Wisconsin) a déclaré que « l’objectif de cette loi est de soutenir un objectif commercial primordial qui renforce notre opposition aux actions officielles visant à boycotter, pénaliser ou restreindre de quelque manière que ce soit les relations commerciales avec l’État d’Israël ».
Le président Obama a signé cette loi malgré la mise en garde de responsables de son administration concernant le fait qu’elle pourrait nuire aux accords commerciaux avec des membres de l’Union Européenne qui interdisent le commerce avec les sociétés israéliennes implantées dans les territoires occupés.
Pme pmi magazine avec quenelplus