John Bolton confirme : l’ultimatum est maintenu pour les entreprises européennes qui pourraient donc se voir infliger des sanctions si elles continuent leurs activités commerciales avec l’Iran.
Le nouveau conseiller à la Sécurité de Donald Trump, John Bolton, a averti, lors d’une interview accordée à la chaîne américaine CNN le 13 mai, que les entreprises européennes souhaitant persévérer dans leurs échanges commerciaux avec l’Iran pourraient être soumises à des sanctions.
Cette déclaration intervient quelques jours après le retrait brutal des Etats-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien survenu le 8 mai. Cette décision unilatérale de Washington implique également le retour des sanctions américaines à l’encontre de Téhéran. Par ailleurs, les Etats-Unis attendent de leurs partenaires qu’ils se conforment à cette ligne directrice. Les responsables américains ont en effet insisté pour que les entreprises européennes s’alignent sur ce rétablissement des sanctions.
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Le 9 mai, Washington avait déjà sommé les entreprises entretenant des relations commerciales avec Téhéran de quitter les lieux sous 90 à 180 jours. Parmi les firmes visées, quelques fleurons de l’industrie française comme Renault-Nissan, PSA, Total, Airbus… Mais également l’avionneur américain Boeing.
Pressé par le journaliste de CNN de répondre à la question de savoir si certaines entreprises européennes seraient sanctionnées, John Bolton a répondu : «C’est possible, cela dépend du comportement des autres gouvernements.»
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Le conseiller à la Sécurité de la Maison Blanche est traditionnellement considéré comme un faucon à Washington (donc un fervent partisan de l’interventionnisme américain, notamment au Moyen-Orient). Il a notamment soutenu l’invasion de l’Irak par le gouvernement de George W. Bush en 2003. Sur le plateau de CNN, John Bolton s’est toutefois montré résolument optimiste quant à la position des pays européens sur le sujet : «Je pense que les Européens reconnaîtront qu’il est dans leur propre intérêt de nous suivre.»
Avec rtfrance