Les informations sur des essais nucléaires en Corée du Nord en 2017 ont été confirmées par les données du suivi sismique, selon le chef du Service de contrôle spécial du ministère russe de la Défense.
Les événements de septembre dernier ont trouvé leur reflet sur la carte de suivi sismique des militaires russes, a annoncé le chef du Service de contrôle spécial du ministère russe de la Défense, le colonel Igor Tokarev.
Les militaires russes ont ainsi confirmé les données sur les essais nucléaires en Corée du Nord en 2017.
Les spécialistes du ministère de la Défense et les experts des forces aérospatiales ont analysé conjointement les prélèvements de l’air, ce qui leur a permis de découvrir la présence de matières radioactives, plus concrètement de produits de fission inévitables lors d’essais nucléaires.
«Le fait que le 3 septembre 2017 la Corée du Nord a effectué un test souterrain d’un dispositif nucléaire d’une puissance de plusieurs fois supérieure à celle des essais précédents a été confirmé par les données du suivi sismique», a informé Igor Tokarev.
Il a ajouté que des recherches étaient activement menées à l’étranger afin de dissimuler l’existence d’essais nucléaires. Ces études visent notamment à augmenter la profondeur à laquelle est posée la charge, ainsi qu’à mener des essais à l’intérieur de couches géologiques, diminuant l’intensité de formation des ondes sismiques.
«Des travaux dans cette direction sont menés et se perfectionnent», a expliqué le militaire.
En septembre 2017, Pyongyang avait annoncé le test réussi d’une bombe à hydrogène qui pourrait servir de tête sur un missile balistique intercontinental. L’essai a provoqué plusieurs séismes sur le territoire nord-coréen.
En avril dernier, Kim Jong-un a annoncé avoir mis un terme aux essais nucléaires et avoir fermé le polygone d’essai dans le nord du pays.
Avec sputnik