Alors que les USA se sont retirés de l’accord sur le programme nucléaire iranien, Airbus s’est retrouvé face à une décision difficile: que faire avec l’accord avec Iran Air pour la vente d’une centaine d’avions pour un montant de 17,5 milliards d’euros? L’Iran demande au constructeur aéronautique de préciser sa position.
Du fait du retrait des États-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien, entraînant par conséquent le rétablissement des sanctions, la partie iranienne a demandé à Airbus d’annoncer ce que la société comptait faire avec le contrat portant sur la vente d’une centaine d’avions conclu en 2016.
«Airbus annoncera sa décision dans les prochains jours», a déclaré Asghar Fakhrieh Kashan, vice-ministre iranien chargé des Transports, cité par l’agence de presse Fars.
Il a également ajouté que l’Iran n’avait versé aucun acompte sur ces futures livraisons, ni à Airbus, ni à Boeing.
Mardi, le Président américain a annoncé sa décision de retirer les États-Unis de l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien. Le Plan global d’action conjoint (JCPOA) est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1: les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni) et l’Allemagne, ainsi que l’Union européenne et la République islamique d’Iran. Le locataire de la Maison-Blanche a également annoncé le rétablissement de toutes les sanctions levées suite à l’adoption de cet accord.
En décembre 2016, Airbus et Iran Air ont conclu un accord sur la vente de 100 avions. L’avionneur français possède des usines aux États-Unis où il fabrique un nombre important de pièces comprises dans ses appareils, ce qui le soumet automatiquement aux sanctions américaines.
Avec sputnik