Pour vanter les mérites de sa crème antirides, une entreprise a fait croire sur internet que Brigitte Macron était son égérie. Des clients se sont plaints auprès de la Première dame, qui a mandaté son avocat pour qu’il se saisisse du dossier.
Plusieurs dizaines de Français ont été bernés par une entreprise aux pratiques plus que douteuses qui faisait croire que Brigitte Macron était l’égérie de sa marque de crème antirides, selon des informations rapportées par Le Parisien.
A l’aide de faux articles de presse et de photographies où la Première dame apparaîtrait rayonnante grâce aux bienfaits de sa crème, l’entreprise promettait à ses clients un élixir de jeunesse qui touchait au miracle. «Cela disait que [Brigitte] Macron était associée à l’entreprise et que [Michelle] Obama et [Carla] Bruni sont de bonnes clientes. Je me suis dit que c’était sérieux», explique au ParisienAnne-Marie, 68 ans, une cliente déçue.
Car en dehors de l’efficacité toute relative de la crème, son prix était également trompeur. Alors que l’entreprise proposait une dose d’essai pour la modique somme de 3,95 euros, correspondant aux frais de port, les clients qui avaient entré leurs coordonnées bancaires souscrivaient en réalité un abonnement. Et pour chaque produit reçu, ils étaient débités de… 88 euros.
Après avoir pris conscience du procédé de l’entreprise, Anne-Marie a préféré ne pas ouvrir sa commande. «Je me suis dit que c’était forcément de la poudre de perlimpinpin ! [Le service client] m’a donné une adresse pour réexpédier le colis, à Chypre, dans la ville de Larnaca, un nom très bien choisi», a-t-elle lancé au Parisien. Contactée par plusieurs personnes qui ont connu la même mésaventure, l’épouse du chef d’Etat a mandaté son avocat pour qu’il se saisisse du dossier. «Ça l’a vraiment agacée», a confié au Parisien un de ses proches.
Avec rtfrance