Si un voyage d’affaires comporte des impératifs, il est de plus en plus nécessaire pour les entreprises de s’adapter aux choix des voyageurs et d’être flexible
Deux études, un même constat : le voyageur d’affaires veut décider.
C’est ce qui ressortait d’une étude menée la semaine dernière par l’agence de voyages d’affaires Egencia: le voyageur d’affaires souhaite de plus en plus avoir la main sur les décisions concernant son déplacement.
Une étude menée par ACTE Global (Association of Corporate Travel Executives) et American Express Global Business Travel (GBT) va dans le même sens de désir de maîtrise sur le déroulement du voyage.
Les travel managers doivent s’adapter aux besoins et préférences, tout en suivant une politique voyage sur les objectifs et les contraintes de l’entreprise.
Les exigences des voyageurs concernent d’abord l’autonomie et la qualité de vie, en demandant un meilleur équilibre entre travail et vie privé (37% des sondés, soit une croissance de +6 points par rapport à 2017).
Les conditions de voyages sont elles aussi abordées. Pour Greeley Koch, Executive Director d’ACTE Global, « Les entreprises ne veulent pas imposer des itinéraires pénibles et des politiques trop restrictives à leurs voyageurs. Un dialogue qui tient compte à la fois des exigences des employés et de l’employeur peut aider toutes les parties prenantes à atteindre leurs objectifs. Ce compromis doit être gagnant-gagnant. »
Une part croissante (61%) affirme par ailleurs souhaiter de meilleurs accès aux nouvelles technologies pour gérer leurs déplacements de manière plus performante.
Les travel managers cherchent eux aussi des solutions digitales plus maniable pour faciliter leur travail, et réclament de meilleurs accès à de multiples canaux de réservation, mais aussi limiter les réservations hors canal et assurer un suivi des budgets minutieux.
Enfin, la sécurité reste un enjeu important, même si la tendance est à la réassurance. Près de la moitié (46%) des sondés constatent une augmentation des demandes des voyageurs liées à la sécurité – une diminution de 5 points par rapport à 2017 et de 19 points par rapport à 2016.