Caleb Akandwanaho, alias Salim Saleh, général retraité de l’armée ougandaise, siège au Conseil national de sécurité et conseille son demi-frère de président. Mais son pouvoir souterrain est bien plus important. Il connaît à fond l’appareil sécuritaire et le parti au pouvoir.
Ne fut-il pas l’un des fondateurs de l’Armée nationale de résistance (NRA), le mouvement de rébellion qui en fut la matrice ? Son nom apparaît de surcroît dans nombre d’affaires opaques. En 2002, il fut cité dans un rapport de l’ONU comme l’un des responsables du « pillage » de la République démocratique du Congo.
Cofondateur de Saracen Uganda, une très lucrative agence de sécurité privée, il est aussi, depuis quelque temps, l’un des « protecteurs » des intérêts chinois en Ouganda. Preuve qu’à 58 ans il sait s’adapter aux évolutions du continent.
J.A.